Quelles sont les peines encourues si positif au contrôle stupéfiant?

Sanctions encourues en Belgique

Depuis la nouvelle réglementation, la conduite sous stupéfiants est fortement réprimée en Belgique. Un conducteur contrôlé positif à un test salivaire de drogue s’expose à des amendes, une déchéance du permis et parfois une peine de prison. Ces contrôles reposent sur des tests salivaires similaires à ceux utilisés en France par la gendarmerie et la police.

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Sanctions encourues en France

En France, le Code de la route applique une tolérance zéro : toute trace de stupéfiant détectée par un test salivaire THC constitue une infraction, même lorsque le conducteur a consommé du CBD légal contenant moins de 0,3 % de THC. Ce seuil peut en effet générer un résultat positif.

Depuis la loi n° 2025-622 du 9 juillet 2025, les sanctions ont été considérablement renforcées. Un conducteur contrôlé positif encourt désormais :

  • Une amende jusqu’à 9 000 € ;
  • Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement ;
  • Le retrait automatique de 6 points ;
  • Une suspension administrative immédiate du permis (jusqu’à 6 mois) décidée par le préfet ;
  • Une suspension judiciaire pouvant aller jusqu’à 5 ans ;
  • Et, en cas de danger grave, l’immobilisation ou la mise en fourrière du véhicule.

Depuis l’arrêt de la Cour de cassation du 12 mars 2025 (n° 24-82.925), le conducteur ne peut plus contester la fiabilité du test salivaire sur la base de la marque ou des conditions d’utilisation : la procédure est désormais considérée comme pleinement probante.

Les forces de l’ordre utilisent des tests conformes à l’arrêté du 13 décembre 2016 et au Plan Joana, applicable notamment aux salariés exposés à des risques de sécurité. Ces dispositifs sont identiques à ceux proposés sur AMA Prévention.


Peines principales encourues

  • Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 9 000 € d’amende pour usage de stupéfiants seul.
  • Jusqu’à 5 ans et 75 000 € en cas d’accident corporel.
  • Jusqu’à 7 ans et 100 000 € en cas d’accident mortel.
  • Jusqu’à 10 ans et 150 000 € en cas de circonstances aggravantes (alcool + stupéfiants, délit de fuite, récidive, conduite sans permis).

Ces sanctions rappellent la nécessité d’utiliser un test salivaire fiable, certifié CE et ISO 13485, comme ceux de la gamme Drugdiag®.


Peines complémentaires possibles

  • Suspension du permis jusqu’à 5 ans.
  • Annulation du permis avec interdiction de le repasser pendant 3 ans minimum.
  • Stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers des stupéfiants.
  • Confiscation du véhicule en cas de récidive ou de cumul alcool/stupéfiants.
  • Travaux d’intérêt général ou jour-amende décidés par le tribunal.

Refus de dépistage

Refuser un test salivaire de la gendarmerie est assimilé à une infraction de même gravité qu’un test positif. Le refus de se soumettre à un dépistage entraîne :

  • Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement ;
  • 9 000 € d’amende ;
  • Le retrait de 6 points ;
  • Une suspension ou annulation du permis ;
  • Et l’immobilisation du véhicule.

Sanctions en Europe

Dans toute l’Europe, le dépistage salivaire de drogue s’intensifie. Les seuils de détection varient : en France, le seuil légal pour le THC est de 15 ng/ml selon l’arrêté du 13 décembre 2016, contre parfois 50 ng/ml dans d’autres pays. La tendance européenne est à une tolérance zéro pour la conduite sous stupéfiants.

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