Mission gouvernementale contre la soumission chimique : Sandrine Josso, dépistage GHB, tests salivaires et urinaires, prévention et protection des victimes.

Les agressions par soumission chimique en France : une mission gouvernementale imminente

 

La députée Sandrine Josso a obtenu gain de cause dans son combat pour documenter et combattre les agressions par soumission chimique. Ces agressions, qui restent trop souvent invisibles, sont en augmentation et nécessitent une réponse ferme et documentée. Une mission gouvernementale ambitieuse, dirigée par Sandrine Josso elle-même, promet de faire la lumière sur ce fléau.

 

Une initiative essentielle face à un problème mal connu

 

En janvier, Sandrine Josso, élue de Loire-Atlantique, a porté plainte contre le sénateur Joël Guerriau pour des faits de soumission chimique, affirmant avoir été droguée à son insu. Suite à cet événement, elle a demandé avec insistance au ministre Gabriel Attal qu’une enquête sérieuse soit menée. Ces agressions, particulièrement présentes dans les cercles festifs, touchent en majorité des femmes et restent largement sous-estimées.

La soumission chimique, souvent associée à des substances comme le GHB, est utilisée par des agresseurs pour priver leurs victimes de toute capacité de réaction. Ces substances sont parfois surnommées "drogues du violeur", et leur usage entraîne des conséquences graves, tant physiques que psychologiques.

 

Une mission gouvernementale ambitieuse

 

Sous la direction de Sandrine Josso et en partenariat avec l’association M’endors pas, cette mission de six mois vise à recueillir des témoignages de victimes, mais aussi les expertises de professionnels de santé et d’experts en toxicologie. Ce travail collaboratif cherche à répondre à plusieurs objectifs clés :

  • Donner une voix aux victimes : permettre une meilleure compréhension de leur vécu.
  • Améliorer leur prise en charge : simplifier l’accès à la justice et aux soins.
  • Proposer des solutions concrètes : législations adaptées et outils de prévention.

"Notre objectif est que les victimes ne soient pas confrontées à un deuxième combat après leur agression", souligne l’entourage de Sandrine Josso.

 

La place centrale des outils de dépistage

 

Parmi les priorités de cette mission, l’accès à des outils de dépistage fiables est une pierre angulaire. Les tests salivaires et urinaires de dépistage de drogue offrent une solution rapide pour détecter les substances utilisées lors d’agressions. En permettant une identification précoce, ces tests jouent un rôle clé pour :

  • Rassurer les victimes en leur apportant des preuves tangibles.
  • Faciliter les démarches judiciaires.
  • Renforcer la prévention dans les environnements festifs.

Une lutte collective pour mettre fin à l’impunité

 

Cette mission gouvernementale marque une étape cruciale dans la lutte contre les agressions par soumission chimique. En impliquant les victimes au cœur du processus, le gouvernement espère mettre un terme à l’isolement et à l’impunité, tout en instaurant des outils concrets pour renforcer leur protection.

Ensemble, associations, législateurs et citoyens peuvent œuvrer pour que ces crimes odieux appartiennent au passé, et pour offrir aux victimes la justice qu’elles méritent.

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