Le GHB et le GBL: Qu'est-ce que c'est ?

Le GHB et le GBL: Qu'est-ce que c'est ?

Le GHB/GBL: Qu'est-ce que c'est ?

 

L’acide gammahydroxybutyrique, plus connu sous le nom de GHB, est une drogue de synthèse utilisée initialement en médecine pour traiter la narcolepsie. Il est également efficace comme anesthésiant préopératoire. Connu pour ses propriétés sédatives et amnésiantes, le GHB a fait son apparition hors milieu médical il y a une vingtaine d’années. Il est aussi connu sous le nom de « drogue du viol ».

 

 

Photo de GHB

 

Vous en entendez parler régulièrement aux infos, et c’est un phénomène inquiétant. Ce sont majoritairement des femmes qui se font empoisonner avec du GHB ou de la Kétamine, appelés drogue du violeur. Le résultat est semblable à un endormissement total, tout particulièrement si le GHB est mélangé avec de l’alcool. Il est inodore et son goût est masqué par la boisson. Le lendemain, les victimes ont tout oublié de leur soirée et de leur nuit. Elles se retrouvent victimes d’abus sexuels et se font souvent voler leurs effets personnels.

 

 

Le GHB est dépistable dans le sang dans certains laboratoires d'analyses spécialisés. Il est présent pendant moins de 12 heures dans les urines et quelques heures dans le sang. Il est particulièrement difficile à détecter car il disparaît rapidement de l'organisme.


Le GHB – aussi nommée "drogue du violeur" – pose des problèmes aux services d'urgences médicales, car elle est très difficile à détecter. En cas d'intoxication, le personnel médical n'a qu'une poignée d'heures pour établir un diagnostic.
Dans le sang, la durée de vie de la molécule est d'environ six à huit heures et dans les urines un tout petit peu plus: on peut retrouver le psychotrope jusqu'à douze heures après ingestion. Passé ce laps de temps, impossible de déceler la moindre trace de GBL ou de GHB.

Un vrai problème, surtout lorsque les victimes ne réalisent pas tout de suite qu'elles ont été droguées, ou que les services d'urgence tardent à faire des tests spécifiques qui permettent de détecter la présence de cette substance.

 

 

 

Problèmes liés à la consommation de GHB

 

 

Contrairement à d’autres produits, la différence entre une simple dose active et le surdosage est très faible. Ainsi, les consommateurs qui espèrent à tort profiter uniquement des effets euphorisants du produit peuvent rapidement être confrontés à de sérieux problèmes de santé.

 

On compte parmi eux :

 

  • Les nausées
  • Les vomissements
  • La confusion mentale
  • Les maux de tête
  • La somnolence
  • Les étourdissements et les vertiges
  • La détresse respiratoire
  • Le coma
  • L’amnésie (surtout lorsque le GHB est mélangé à de l’alcool)
  • La mort (suite à une chute de la tension artérielle, par arrêt respiratoire ou par hypothermie par exemple)

 

Le GHB peut également entraîner des irritations de l’œsophage et de la bouche à cause de l’hydroxyde de sodium qu’il contient. De la même manière, il crée des irritations cutanées lorsqu’il entre en contact direct avec la peau.

 

 

Les personnes malveillantes qui souhaitent utiliser le GHB dans un but délictueux choisissent généralement des lieux sombres, festifs, où l’alcool est toléré et où la vigilance est faible. Les boîtes de nuits par exemple représentent un terrain idéal pour droguer une personne au GHB. L’alcool augmentant les effets amnésiants, l’escroc peut alors verser une dose discrète dans le verre alcoolisé de sa victime pour en tirer des bénéfices. À partir de là, les premiers effets se font ressentir au bout de 15 à 20 minutes et durent environ 1 heure.

 

 

 

 

 

Certains établissements proposent à leur clientèle des capuchons ou capotes de verre AMA (Ask me anything !), cette méthode est efficace pour lutter contre la « drogue du viol ».

 

Il existe aussi des tests de dépistage rapide du GHB et de la KETAMINE Drink Safe Test disponible ici:

https://ama-askmeanything.com/collections/tous-nos-produits-drinksafe-technologies

 

Quoi qu’il en soit, il est important de garder son verre à la main et de ne pas hésiter à le couvrir d’une main lorsqu’on regarde ailleurs.

D’autre part, le meilleur moyen de lutter contre les « attaques » au GHB est de ne jamais rester seul et de ne pas accepter les verres offerts par des inconnus, (sauf lorsque ceux-ci sont servis sous vos yeux).

 

 

Sources : https://www.lecrips-idf.net/ghb-drogue

                 https://www.doctissimo.fr/sante/sante-au-quotidien/addictions/drogues/ghb-effets-sur-lorganisme-dangers-presence-dans-le-sang/2fe1ec_ar.html

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